Andrew Witty a fait partie des patrons britanniques opposés au Brexit. Mais, un mois après le référendum qui doit signer la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, le directeur général de GSK a annoncé, mercredi 27 juillet, un investissement de 275 millions de livres (328 millions d’euros) outre-Manche.

Dans trois de ses neuf sites de production, le groupe pharmaceutique va apporter du renfort à ses lignes de fabrication de biomédicaments et de traitements pour les maladies respiratoires. Cette décision « témoigne de la qualité de notre main-d’œuvre au Royaume-Uni et de la position de leader du pays dans les sciences de la vie », a souligné M. Witty, lors de la publication des résultats du deuxième trimestre.

Le groupe emploie 9 000 salariés outre-Manche

Un peu plus de 90 millions de livres seront investis sur son site de County Durham (nord-est de l’Angleterre) où le groupe produit des biomédicaments, quelque 110 millions à Angus (Ecosse) pour la fabrication de produits pour médicaments respiratoires et près de 75 millions dans le Hertfordshire (sud-est de l’Angleterre) pour doper sa production d’inhalateurs.

GSK assure que ces investissements vont garantir les 2 750 emplois de ces trois sites et fournir « des opportunités d’embauche », sans en fournir de détail chiffré. Le groupe emploie 9 000 personnes outre-Manche.