José Santamaria Zavala, le maire d’une petite ville du Mexique, a été tué par balles lundi 1er août ont annoncé les autorités. Le corps de cet homme de 44 ans, membre du parti de gauche Mouvement citoyen, a été retrouvé criblé de balles, près de son 4 ×4  également touché par de nombreux impacts. Il s’agit du troisième édile assassiné en moins de deux semaines dans le pays.

Dans ce cas précis, le maire de Huehuetlan El Grande, dans l’Etat de Puebla, au centre du pays, aurait pu être victime d’une tentative de vol ayant mal tourné.  « Il y avait des pierres placées sur la route pour empêcher le passage du 4 ×4 », ont indiqué les services du procureur dans un communiqué.

41 maires tués depuis 2006

Mais les maires font partie des cibles préférentielles du crime organisé. Depuis 2006 et la déclaration de guerre au narcotrafic par l’ancien président Felipe Calderon, 41 maires en fonction, sept tout juste élus et 32 anciens maires ont été victimes de meurtres dans le pays, selon l’Association nationale des maires du Mexique.

Après ce nouveau décès, l’Anac a réclamé mardi une réunion « urgente » avec le ministre de l’intérieur pour « définir conjointement les bases d’un protocole de sécurité pour les autorités municipales ».

Le 23 juillet, le maire du village indigène touristique de San Juan Chamula, dans l’Etat du Chiapas au sud du Mexique, avait été tué par balles, de même que celui de Pungabarato, dans l’Etat de Guerrero, après avoir reçu des menaces du crime organisé.