Alexandra Lacrabère et les Bleues, miraculées face à l’Espagne. | Matthias Schrader / AP

L’exploit est incroyable, inespéré : menée de sept buts à la pause par l’Espagne (12-5), un score généralement rédhibitoire, l’équipe de France s’est qualifiée pour le dernier carré du tournoi olympique, mardi, en s’imposant finalement (27-26) au bout d’une prolongation. Sensationnel.

Jeudi, en demi-finale, l’équipe d’Olivier Krumbholz retrouvera celle des Pays-Bas, qu’elle avait battue en match d’ouverture (18-14). Après avoir survécu à ce quart de finale étouffant face à l’Espagne, elle peut désormais espérer décrocher la première médaille olympique de son histoire, après quatre échecs, systématiquement cruels, depuis les Jeux de Sydney, en 2000.

Malmenées pendant les trente premières minutes, écœurées par une Sivia Navarro euphorique dans ses cages, les Bleues semblaient devoir sombrer tristement. En seconde période, l’écart descendait à quatre buts (14-10, 40e), remontait à sept (18-11, 45e), dégringolait à trois (21-18, 53e), puis deux (22-20, 57e), puis un, puis zéro, Niombla inscrivant le penalty de l’égalisation à dix secondes de la sirène, et offrant aux Bleues une prorrogação miraculeuse au bout de laquelle se trouvait la qualification en demi-finale.

Mercredi, leurs homologues masculins tenteront des les imiter et de se hisser en demi-finale à leur tour. Ils seront opposés au Brésil (15 heures).