Trois personnes ont été blessées, mardi 30 août, devant l’ambassade de Chine à Bichkek, capitale du Kirghizistan, lors de l’explosion d’une voiture piégée. Seul le kamikaze a été tué.

Pays pauvre à majorité musulmane, le Kirghizistan a une longue histoire d’instabilité politique et de lutte contre les islamistes radicaux. Les autorités kirghizes s’inquiètent notamment de l’influence croissante de l’organisation Etat islamique (EI) dans le pays et annoncent régulièrement avoir déjoué des attentats fomentés par l’organisation terroriste. L’an dernier, les forces de sécurité ont fait état de plusieurs affrontements meurtriers avec des « terroristes » à Bichkek. Selon les autorités, quelque 500 Kirghizes combattraient dans les rangs de l’EI en Syrie et en Irak.

Des responsables chinois dans le pays ont, eux, déjà été la cible d’attaques. L’un d’eux a été tué en 2000 dans un attentat attribué à la minorité musulmane chinoise des Ouïgours.