Les défis d’Anne Hidalgo pour la rentrée
Les défis d’Anne Hidalgo pour la rentrée
La maire de Paris n’abandonne pas son projet de piétonnisation des voies sur berge rive droite et veut ouvrir deux camps pour les migrants.
Anne Hidalgo estime que « la santé publique, ça ne se négocie pas », faisant référence à la baisse du nombre de voitures à Paris. | PATRICK KOVARIK / AFP
Anne Hidalgo compte mener à bien sa promesse de campagne d’une piétonnisation des voies sur berge rive droite entre le port de l’Arsenal et le tunnel des Tuileries. Le projet fait polémique et a devra surmonter l’avis défavorable de la commission d’enquête publique. « Nous irons au vote le 26 septembre. Je ne me fais aucun souci sur l’issue de la délibération au Conseil de Paris : j’ai une majorité très soudée sur ce sujet », confie la maire de Paris au Journal du dimanche paru le 4 septembre.
« La santé publique, ça ne se négocie pas », insiste Mme Hidalgo, assurant « qu’aucune grande ville au monde n’a enregistré une augmentation de la pollution en réduisant la circulation dans son centre. » A ses yeux, il y a urgence « car, tôt ou tard, il faudra répondre pénalement devant les tribunaux. »
Un métro ouvert 24 heures sur 24
L’élue travaille aussi à l’ouverture de deux camps de migrants dans le nord et le sud de Paris. « La mise à l’abri des réfugiés est un enjeu de dignité humaine », dit-elle. Le camp du nord de la capitale devrait disposer de 500 à 600 lits pour des hommes seuls dès la mi-octobre puis environ 300 familles à la fin de l’année.
Autre projet pour la maire de Paris, un métro ouvert 24 heures sur 24. Elle rappelle que Londres y est parvenu. Enfin, elle espère mettre en place une « brigade de lutte contre les incivilités » à partir du 12 septembre pour « verbaliser en particulier les nuisance sonores et les atteintes à la propreté ».