Une série d’attentats, revendiquée par le groupe djihadiste Etat islamique, a ensanglanté lundi 5 septembre plusieurs ville de Syrie. Ces attentats simultanés, conformes au mode opératoire des djihadistes, qui ont fait au moins 48 morts, sont survenus au lendemain d’une sévère défaite de l’EI, qui a été chassé des dernières positions qu’il tenait le long de la frontière turque en Syrie.

Organe de propagande de l’EI, l’agence Amaq a annoncé que le groupe djihadiste était responsable de la « série d’attaques-suicides simultanées » dans des zones du pays contrôlées par le régime ou par les milices kurdes, à Damas, à Tartous, sur le littoral, à Homs (Centre) et à Hassaké (Nord-Est).

A Tartous, un bastion sur la Méditerranée du régime du président Bachar Al-Assad, l’attaque a été menée sur un pont à la périphérie de la ville à l’aide d’une voiture piégée et d’un kamikaze. Ce dernier a déclenché sa ceinture d’explosif lorsque des personnes s’étaient rassemblées pour secourir les blessés de la première explosion, selon la télévision d’Etat. L’attentat a fait au moins 35 morts.