Le procès de la « chemise arrachée » d’Air France s’ouvre à Bobigny
Le procès de la « chemise arrachée » d’Air France s’ouvre à Bobigny
Le Monde.fr avec AFP
Durée : 01:44 Images : AFP
Trois cents personnes étaient rassemblées le 27 septembre aux abords du tribunal de Bobigny, en soutien aux 15 salariés d’Air France jugés pour l’épisode de la « chemise arrachée » du DRH et dont le procès s’est ouvert ce mardi. Cinq sont poursuivis pour « violences en réunion » et dix autres pour « dégradations ».
L’intersyndicale d’Air France appelle à une grève et à un rassemblement en soutien aux prévenus aux abords du tribunal.
Lors d’une manifestation contre un projet de restructuration d’Air France visant à supprimer 2 900 emplois pour redresser sa compétitivité, en octobre 2015, une centaine de manifestants avaient envahi la salle où la direction était en train de présenter le plan en comité central d’entreprise. Lors d’un mouvement de foule, le directeur des ressources humaines, Xavier Broseta, et celui de l’activité long-courrier, Pierre Plissonnier, avaient été malmenés, de même que certains des vigiles assurant leur protection. Puis, alors qu’ils tentaient de fuir, leurs chemises avaient été arrachées par la foule hostile, massée à l’extérieur du bâtiment.