Top 14 : Brive s’impose face au Racing
Top 14 : Brive s’impose face au Racing
Le Monde.fr avec AFP
En s’imposant face au champion de France (25 – 16), Brive conserve son invincibilité à domicile. En cette septième journée du Top 14, le Racing 92 rétrograde au dixième rang.
Le troisième ligne centre briviste, Sisaro Koyamaibole, tente d’échapper à un tacle lors du match, au stade Amédé Domenech à Brive. | DIARMID COURREGES / AFP
En s’appuyant sur ses valeurs de combat et son buteur Germain, Brive a fait plier à son tour le Racing 92 (25 – 16) samedi 1er octobre au stade Amédée-Domenech, lors de la 7e journée de Top 14. Solides et rigoureux, les Coujoux s’immiscent provisoirement dans le Top 6. Le Racing 92 signe pour sa part un second revers consécutif et rétrograde au 10e rang.
Les Corréziens ont confirmé leur bon début de saison, marqué notamment par leur succès à Mayol, par ce troisième succès à domicile logique, eux qui tenaient à rester maîtres sur leur pré.
Pour sa part, le champion de France n’y arrive toujours pas loin de Colombes. Quatrième déplacement, quatrième revers sans bonus encore une fois, avec un brouillon de rugby livré, sans imagination et avec beaucoup d’indiscipline.
Le travail collectif des Brivistes paie
Pris à froid par un drop de Bézy, les Franciliens ont pourtant inscrit le premier essai de la partie, trouvant l’ouverture par Imhoff, après un passage de bras acrobatique de Nakarawa et un une-deux dans le petit couloir de l’ailier argentin avec Talès (3 – 7, 10).
Le CAB s’est appuyé sur ses avants, sa troisième ligne notamment, pour revenir dans un premier temps, avant de faire plier un Racing réduit à 14 après le carton jaune de Lacombe. Après une mêlée à cinq, le puissant Koyamaibole a aplati en force derrière la ligne, récompensant le travail collectif des siens (13 – 7, 30), imité par le buteur Germain (39) qui a accentué l’écart à la pause (16 – 7).
A la reprise pourtant, ce sont les hommes de Labit et Travers qui montraient de réalisme avec un Hart sanctionnant l’indiscipline briviste (49, 53) dans une partie qui s’équilibrait. Mais les Corréziens, toujours aussi accrocheurs et motivés, reprenaient leurs distances avec deux pénalités de Germain autour de l’heure de jeu.
Mieux, malgré une infériorité numérique – carton jaune pour Acquier – ils résistaient à deux pénaltouches du Racing avec un contre crucial notamment de Le Devedec qui soulageait l’ensemble du public.