LFP : l’élection du nouveau président reportée faute de quorum
LFP : l’élection du nouveau président reportée faute de quorum
Le Monde.fr avec AFP
Une nouvelle assemblée générale de la Ligue de football professionnel (LFP) a été convoquée, le 11 novembre.
Coupe de la Ligue : Rennes rencontre Toulouse, le 15 décembre 2015, au Roazhon Park à Rennes. | DAMIEN MEYER / AFP
L’assemblée générale de la Ligue de football professionnel (LFP), qui devait élire un nouveau président de l’instance et un nouveau conseil d’administration, soit le gouvernement du foot professionnel français, n’a pu se tenir mercredi 5 octobre faute d’avoir atteint le quorum, a expliqué Bertrand Desplat, président de Guingamp (L1).
« Nous avons tous perdu aujourd’hui. Il y a un conflit fort entre les deux syndicats [celui qui représente les clubs de L1 et celui des clubs de L2]. Chacun doit faire ses meilleurs efforts pour rassembler, fédérer et trouver un consensus. On a un produit commun et c’est vraiment dommage et triste. Il faut trouver un consensus », a déploré de son côté Vadim Vasilyev, vice-président de Monaco.
« Par la volonté conjuguée de 13 clubs et des familles du football, nous n’avons malheureusement pas pu délibérer ensemble des sujets qui importent à tous sur le développement du football et, ce qui est beaucoup plus grave, nous n’avons pas pu faire valoir l’acte démocratique qui est celui d’une assemblée générale élective », a encore regretté devant la presse M. Desplat.
« Déni total de démocratie »
« On constate et on déplore un déni total de démocratie, on le regrette, a poursuivi le président du club breton. On estime que les personnes qui portent la responsabilité de cette fracture importante du foot devront rendre compte dans les jours et les semaines qui arrivent. »
Une nouvelle assemblée générale de la Ligue de football professionnel (LFP) a été convoquée le 11 novembre.
Le quorum était fixé à 57,71 % d’émargements sur la feuille de présence, entre clubs de L1, L2 et représentants des familles du football (syndicats d’entraîneurs, joueurs, administratifs, etc.). Il n’était que de 57,25 %.
Président par intérim de la LFP, Jean-Pierre Denis aurait dû être confirmé mercredi à la tête de l’instance dans un rôle désormais honorifique, puisque c’est le numéro 2, Didier Quillot, déjà en poste, qui gère l’instance. Mais devait également être renouvelé le conseil d’administration qui réunit les personnages les plus influents du football français.