Donald Trump défend sa position sur la Russie
Présidentielle américaine, J-33 : Donald Trump défend sa position sur la Russie
Le magnat de l’immobilier est revenu sur ce sujet au lendemain du débat des candidats à la vice-présidence qui a souligné des divergences sur ce sujet avec son colistier.
Le fait du jour
Le candidat républicain à l’élection présidentielle du 8 novembre, Donald Trump, a tenté de défendre sa position d’ouverture vis-à-vis de la Russie, mercredi 5 octobre, au lendemain du débat des candidats à la vice-présidence qui a souligné des divergences sur ce sujet avec son colistier, Mike Pence. En meeting à Henderson, dans le Nevada, M. Trump s’est défendu contre les accusations de complaisance avancées par ses adversaires démocrates. Ils disent « Donald Trump aime Poutine. Je ne l’aime pas, je ne déteste pas, nous allons voir comment cela fonctionne », a assuré le magnat de l’immobilier. M. Trump a une nouvelle fois envisagé de coopérer avec Moscou contre l’organisation Etat islamique. La veille, M. Pence s’était montré beaucoup plus critique en décrivant M. Poutine comme un « petit chef brutal ». Il avait également estimé que « Si la Russie choisit d’être impliquée dans cette attaque barbare contre Alep, et continue de l’être, les Etats-Unis d’Amérique devraient utiliser la force pour frapper des cibles du régime syrien », allié à la Russie.
La citation du jour
« Je suis Irlandais »
Tim Kaine, le colistier de la candidate démocrate à la présidentielle, Hillary Clinton, n’a pas trouvé d’autres arguments, mercredi 5 octobre, pour défendre sa stratégie d’attaques agressives contre son adversaire Mike Pence, lors du débat organisé la veille entre les deux hommes. M. Kaine n’a cessé d’interrompre M. Pence qui est pourtant apparu comme le vainqueur de la confrontation.
La vidéo du jour
Mike Pence: 'Senator, you whipped out that Mexican thing again'
Durée : 00:50
Mike Pence, le colistier du candidat républicain à la présidentielle Donald Trump, a dominé le débat des vice-présidents, mardi 4 octobre, mais il a heurté de nombreux latinos en écartant d’une formule jugée méprisante (« cette chose mexicaine »), le rappel répété par son adversaire démocrate Tim Kaine, des propos offensants tenus par M. Trump à l’égard des immigrés hispanophones.
Le chiffre du jour
L’unique débat opposant les deux principaux candidats à la vice-présidence, le démocrate Tim Kaine et le républicain Mike Pence, n’a pas fait recette mardi 4 octobre. Alors que Hillary Clinton et Donald Trump ont battu le 26 septembre le précédent record d’audience qui remontait à 1980, seuls 37 millions de téléspectateurs ont assisté au débat de leurs colistiers. Même en ajoutant les usagers d’Internet, non comptabilisés, ce chiffre est très inférieur aux 50 millions qui avaient assisté aux échanges entre le vice-président Joe Biden et son challenger républicain Paul Ryan, en 2012. Quatre ans plus tôt M. Biden, alors sénateur du Delaware, et la gouverneur républicaine de l’Alaska, Sarah Palin, avaient attiré le nombre record de 70 millions de téléspectateurs.
La photo du jour
Des balles de base-ball dédicacées par les candidats à la présidentielle de novembre et leurs colistiers sont exposées musée Cradle of Aviation de New York. Randy Kaplan, fan de cette discipline, a collectionné plus de 200 balles signées par des dirigeants du monde entier. | FRANCK ELTMAN / AP
Le sondage du jour
La candidate démocrate, Hillary Clinton, bénéficie de la plus large avance (3,8 %) dans les sondages depuis le début du mois de septembre selon les moyennes effectuées par le site RealClearPolitics. L’écart entre les deux candidats s’était réduit à moins d’un point à la mi-septembre.
A suivre
Un nouveau média a apporté mercredi 5 octobre son soutien à la candidate démocrate Hillary Clinton. Il s’agit du magazine The Atlantic qui ne s’était engagé jusqu’à présent derrière un candidat qu’à deux reprises dans sa longue histoire : tout d’abord au profit d’Abraham Lincoln, en 1860, à un moment clé de l’histoire des Etats-Unis, puis en faveur de Lyndon B. Johnson, en 1964, contre le républicain ultra-conservateur Barry Goldwater. De nombreux autres titres de presse ont rompu cette année avec une tradition de soutien au Parti républicain pour le bénéfice de Mme Clinton ou celui du candidat libertarien Garry Johnson.