L’ouragan Matthew interrompt la campagne en Floride
Présidentielle américaine, J-32 : l’ouragan Matthew interrompt la campagne en Floride
Troisième Etat du pays par la taille de sa population, le « Sunshine State » est particulièrement disputé entre les candidats à l’élection du 8 novembre.
Les supporteurs du Parti républicain lors du meeting de campagne du colistier de Donald Trump, Mike Pence à Johnston (Pennsylvanie) le 6 octobre. | JEFF SWENSEN / AFP
Le fait du jour
L’arrivée sur les côtes de la Floride de l’ouragan Matthew, vendredi 7 octobre, a contraint les équipes de campagne à y arrêter brutalement leurs opérations. « Même si vous voulez faire de la politique, personne n’écoute », a expliqué à l’agence Associated Press Steve Schale, qui avait piloté dans le « Sunshine State » la campagne de Barack Obama en 2008 et en 2012. Troisième Etat des Etats-Unis par la taille de sa population – plus de vingt millions –, la Floride est un Etat-clé particulièrement disputé entre la candidate démocrate à l’élection présidentielle, Hillary Clinton, et son adversaire républicain, Donald Trump.
Mme Clinton, qui dispose selon plusieurs sondages d’une légère avance en termes d’intentions de vote a demandé une extension de la période d’inscription sur les listes électorales qui s’achève mardi 11 octobre. Mais cette extension a été refusée par le gouverneur républicain Rick Scott, un fervent supporter du magnat de l’immobilier.
Hurricane #Matthew is a major storm. I urge everyone to follow emergency instructions and evacuate if you're told t… https://t.co/JmPvW8uON0
— HillaryClinton (@Hillary Clinton)
Praying for everyone in Florida. Hoping the hurricane dissipates, but in any event, please be careful.
— realDonaldTrump (@Donald J. Trump)
La citation du jour
« Nous sommes le pays le plus taxé au monde (…) ils vont vérifier ce que je dis et ils vont trouver un pays que personne ne connaît et qui est un peu plus taxé »
Au cours d’un town hall dans le New Hampshire, jeudi 6 octobre, le candidat républicain Donald Trump a répété une affirmation fausse à propos du niveau d’imposition des Etats-Unis, anticipant sur la réaction des sites chargés de vérifier les propos publics et qui ont déjà épinglé le milliardaire à ce sujet.
Politifact on whether the U.S. is the highest-taxed country in the world https://t.co/Kn1zqSoaO3
— blakehounshell (@Blake Hounshell)
La vidéo du jour
La tension monte au sein de la chaîne conservatrice Fox News entre la journaliste Megyn Kelly et l’animateur ultra-conservateur Sean Hannity. Ce dernier qui apparaît dans une publicité de campagne du candidat républicain à l’élection présidentielle du 8 novembre, Donald Trump, a vivement réagi à un commentaire de la première, mercredi 5 octobre, qui estimait que le magnat de l’immobilier ne s’aventure plus « dans des espaces » médiatiques « inconfortable » à moins de cinq semaines de l’élection. « Clairement, vous soutenez » Hillary Clinton, a publié Sean Hannity sur son compte Twitter.
@megynkelly u should be mad at @HillaryClinton Clearly you support her. And @realDonaldTrump did talk to u. https://t.co/vsQiNMgHut
— seanhannity (@Sean Hannity)
Le chiffre du jour
Trente anciens élus républicains du Congrès ont publié un communiqué jeudi 6 octobre appelant à voter contre Donald Trump. Ces anciens représentants et ancien sénateurs issus de vingt-deux Etats estiment que le candidat républicain à l’élection présidentielle constitue un « danger inacceptable ». « Ce n’est plus seulement le parti qui est en jeu mais l’Amérique », assurent-ils sans appeler formellement à voter pour la candidate démocrate Hillary Clinton.
La photo du jour
Le pupitre de Mike Pence, colistier du candidat républicain à la présidence Donald Trump, avant son discours à Johnston en Pennsylvanie, le 6 octobre. | JEFF SWENSEN / AFP
A suivre
Le candidat libertarien à l’élection présidentielle, Garry Johnson, doit prononcer un discours de politique étrangère vendredi 7 octobre à Chicago. Au cours de la campagne, l’ancien gouverneur du Nouveau-Mexique a multiplié les gaffes sur le sujet. Il a tout d’abord donné l’impression d’ignorer que Alep, actuellement la proie de bombardements, était une ville de Syrie. Il a ensuite été incapable de citer un nom de dirigeant étranger qu’il admire.