Le faire-part a été diffusé par l’Agence spatiale européenne (ESA), vendredi 21 octobre : l’atterrisseur martien Schiaparelli ne répondra pas. Il « s’est écrasé à la surface de Mars », selon l’ESA, mercredi 19 octobre.

Largué quatre jours auparavant par la sonde TGO (Trace Gaz Orbiter), il devait passer en six minutes d’une vitesse de 21 000 km/h à 10 km/h seulement, afin de se poser sans encombre sur Mars. L’ESA, qui était sans nouvelles du module depuis deux jours, a été fixée sur son sort grâce à une photo prise par la sonde américaine MRO en orbite autour de la planète rouge. Schiaparelli « est arrivé à une vitesse beaucoup plus rapide que prévu à la surface de Mars », a expliqué Thierry Blancquaert, responsable de l’atterrisseur à l’ESA.

Si le déroulé des opérations et les raisons de l’échec de cet atterrissage ne sont pas encore clairement déterminés, les équipes de l’ESA n’ont plus aucun espoir d’entrer en contact avec l’engin, qui devait communiquer pendant quelques jours des données météorologiques et environnementales.

TGO, qui doit mesurer les gaz présents dans l’atmosphère martienne à partir de 2017, est lui sur la bonne orbite.