Bruno Le Maire, Alain Juppé, Nathalie Kosciusko-Morizet, Nicolas Sarkozy, Jean-François Copé, Frédéric Poisson et François Fillon participent au premier débat de la primaire de la droite et du centre à Saint-Denis, jeudi 13 octobre 2016 Sur le plateau de TF1 / LCI | Jean-Claude Coutausse/Frenchpolitics pour Le Monde

Les sept candidats à la primaire de la droite joueront une partie de leur avenir, jeudi 3 novembre, dans la salle de spectacles de Wagram, à Paris, où doit se dérouler le deuxième des trois débats avant le premier tour du scrutin, le 20 novembre. Le point, en quelques questions, sur ce qu’il faut savoir avant cette émission diffusée à partir de 20 h 30 sur BFM-TV, i-Télé (bientôt CNEWS), RMC et Dailymotion.

• Qui participe ?

Six des participants sont membres du parti Les Républicains (LR). Le septième, Jean-Frédéric Poisson, est quant à lui président du Parti chrétien démocrate (PCD). Les voici par ordre alphabétique :

Jean-François Copé est maire de Meaux et député LR de Seine-et-Marne.

François Fillon est député LR de Paris.

Alain Juppé est maire LR de Bordeaux.

Nathalie Kosciusko-Morizet est députée LR de l’Essonne et présidente du groupe LR au Conseil de Paris.

Bruno Le Maire est député LR de l’Eure.

Jean-Frédéric Poisson est maire de Rambouillet et député PCD des Yvelines.

Nicolas Sarkozy, ancien président de la République (2007-2012), était président du parti Les Républicains jusqu’en août 2016.

• Temps de parole ?

Présentée par Ruth Elkrief (BFM-TV) et Laurence Ferrari (i-Télé), l’émission donnera aux candidats une minute maximum pour répondre à chacune des questions qui leur seront posées, puis une minute de conclusion plus générale. Et tous auront la possibilité en cours d’émission de recourir à un droit de réponse d’une minute sur un point précis, contre trente secondes seulement lors de leur premier débat d’octobre.

• Quels sujets ?

Le débat de jeudi se composera de trois parties. La première portera sur des questions d’actualité. Dans les deux suivantes, les candidats seront interrogés sur une thématique précise. Parmi les sujets attendus : terrorisme, délinquance, éducation, Europe, façon de gouverner. De quoi laisser entrevoir des divergences plus marquées que lors du premier grand oral, en octobre, où le débat avait principalement porté sur des questions socio-économiques.

• Quel agenda ?

Après celui du 13 octobre, le débat de jeudi est le deuxième des trois rendez-vous prévus avant le premier tour de la primaire de la droite. Un troisième débat aura lieu le 17 novembre, à trois jours du premier tour.

Un quatrième et dernier débat est ensuite programmé pendant l’entre-deux tours, le 24 novembre, à trois jours du second tour de la primaire.

• Quelle incidence aura la grève d’i-Télé ?

Les éléments principaux du dispositif étaient déjà mis en place avant même le mouvement de grève lancé le 17 octobre par les salariés de la chaîne privée. La chaîne i-Télé ouvrira l’antenne de 18 h 30 à minuit pour le débat des primaires de la droite, quelle que soit l’issue du vote sur le conflit, qui aura lieu jeudi à la mi-journée. « Ce n’est pas une suspension de la grève, un message concernant le mouvement sera diffusé à l’antenne », précise à l’AFP le journaliste Milan Poyet. Ce porte-parole des grévistes a précisé que la décision avait été prise « par respect pour les télespectateurs car c’est un moment important de la vie démocratique ».