Rencontre entre l’Olympique lyonnais et le Paris-Saint-Germain, en décembre 2015. | GONZALO FUENTES / REUTERS

Le long feuilleton de l’élection à la présidence de la Ligue de football professionnel (LFP) s’est terminé par un ultime coup de théâtre, à l’issue duquel c’est finalement Nathalie Boy de la Tour qui a été élue présidente, vendredi 11 novembre. Elle devient la première femme à la tête de la LFP. Sa nomination met fin à crise de gouvernance qui avait commencé le 5 octobre.

Un peu plus tôt vendredi, Raymond Domenech, l’ancien sélectionneur de l’équipe de France (2004-2010), a été proposé par le conseil d’administration pour succéder à Frédéric Thiriez, qui avait démissionné du poste qu’il occupait depuis 2002. Une proposition surprise, mais qui a vite été balayée, l’assemblée générale ayant retoqué cette désignation à 66 %.

Avant même le deuxième tour de scrutin, Raymond Domenech a retiré sa candidature, tout comme Jean-Michel Roussier, l’ex-dirigeant de l’Olympique de Marseille qui était arrivé deuxième au premier tour de scrutin du conseil d’administration. Un retrait qui a entraîné la nomination de Nathalie Boy de la Tour, seule candidate.

« Ce n’est pas une élection qui était attendue »

« Je suis très heureuse d’être parmi vous, étonnée et émue aussi. Ce n’est pas une élection qui était attendue, maintenant j’en suis extrêmement heureuse et j’espère être à la hauteur des attentes des familles, des clubs, des indépendants, de la Ligue... », a déclaré Nathalie Boy de la Tour après cette élection surprise. C’est une belle maison. Nous devons retrouver une unicité, la confiance, il y a des enjeux importants devant nous. »

Mme Boy de la Tour, qui n’était initialement pas candidate pour le poste, a encore évoqué un « concours de circonstances » pour expliquer son élection. A 48 ans, elle est déléguée générale de la Fondation du Football, organe hébergé par la Fédération française de football (FFF), dont le but « est de promouvoir une vision citoyenne du football ».

« Je connais bien le football professionnel, j’ai notamment travaillé sur les aspects citoyens et je suis au conseil d’administration de la LFP depuis trois ans maintenant », a détaillé la nouvelle présidente de l’instance. « J’ai déjà travaillé à de nombreuses reprises avec Didier (Quillot), [le directeur général de la LFP] mais il faut maintenant nous laisser un tout petit peu de temps pour qu’on se réunisse et qu’on définisse les priorités à venir. »