Rassemblement de partisans de l’aéroport Notre-Dame-des-Landes près de l’Assemblée nationale
Rassemblement de partisans de l’aéroport Notre-Dame-des-Landes près de l’Assemblée nationale
Le Monde.fr avec AFP
Une délégation des manifestants devait être reçue dans l’après-midi à Matignon et y remettre les bulletins de vote symboliques, plutôt qu’à l’Assemblée.
« Nous avons voté oui. Evacuez la ZAD », pouvait-on lire sur des pancartes brandies par les manifestants qui scandaient « Démarrez les travaux ! » le 23 novembre 2016. | JACQUES DEMARTHON / AFP
Près d’une centaine de partisans du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, dont des parlementaires, se sont rassemblés mercredi 23 novembre aux abords de l’Assemblée nationale pour demander à l’Etat de lancer les travaux, à l’appel de plusieurs associations favorables à ce projet controversé.
L’association Des ailes pour l’Ouest, l’Association contre le survol de l’agglomération nantaise (Acsan) et le Collectif citoyen engagé pour le transfert de l’aéroport (Coceta) avaient organisé ce rassemblement pour remettre à l’Assemblée 270 000 « bulletins de vote » favorables à l’aéroport.
A la fin de juin, lors d’une consultation annoncée par le président, François Hollande, pour débloquer le dossier, 51,08 % des électeurs de Loire-Atlantique s’étaient rendus aux urnes et le « oui » l’avait emporté par 268 981 voix (55,17 %).
« Démarrez les travaux »
« Nous avons voté oui. Evacuez la ZAD », pouvait-on lire sur des pancartes brandies par les manifestants qui scandaient « Démarrez les travaux ! ». D’autres panneaux rappelaient le score de la consultation.
Plusieurs élus, notamment les députés socialistes de Loire-Atlantique Dominique Raimbourg et Marie-Françoise Clergeau, ainsi que le député (LR) des Côtes-d’Armor Marc Le Fur ont pris la parole pour appeler le gouvernement à évacuer la zone prévue pour la construction de l’aéroport, occupée par des opposants au projet. Ils ont rappelé que la justice administrative avait confirmé la semaine dernière la légalité du projet, ouvrant la voie à un démarrage des travaux.
Une délégation des manifestants devait être reçue dans l’après-midi à Matignon et y remettre les bulletins de vote symboliques, plutôt qu’à l’Assemblée, ont expliqué les organisateurs.