Alanis, étudiante en cursus ingénieur-manager : « Je veux monter ma start-up »
Alanis, étudiante en cursus ingénieur-manager : « Je veux monter ma start-up »
Alanis Hyon, 19 ans, est en deuxième année du double diplôme d’ingénieur-manageur commun à l’Ecole supérieure d’ingénieurs et l’Ecole de management du pôle Léonard-de-Vinci de la Défense (Hauts-de-Seine).
Alanis Hyon suit le double cursus d’ingénieur-manager dispensé par l’Ecole supérieure d’ingénieurs et l’Ecole de management du pôle Léonard-de-Vinci de la Défense. | DR
« Mon objectif est de créer une start-up dans la filière numérique dès la fin de mes études. C’est pourquoi j’ai intégré le double diplôme d’ingénieur-manageur.
La charge de travail supplémentaire est importante. En plus de ma formation classique, j’ai suivi dès la première année des cours de comptabilité et de gestion. Cette année, j’attaque le management et la vente. On travaille avec les élèves et les professeurs de l’Ecole de management Léonard-de-Vinci (EMLV). Ce mélange des profils est enrichissant et permet de confronter les points de vue et les compétences de chacun.
« Se démarquer grâce à la double casquette »
Avec cette formation, j’espère devenir une cheffe qui saura travailler en équipe, mais aussi une bonne communicante. Si ma start-up ne marche pas, je me démarquerai sur le marché du travail grâce à cette double casquette.
Plusieurs ingénieurs de ma famille m’ont poussée à intégrer ce cursus. Ils ont appris à manager sur le tas mais estiment que l’idéal est de suivre une vraie formation. Selon eux, cette double compétence est presque devenue une obligation, que connaître les codes de l’entreprise permet de travailler en bonne intelligence et que des notions de management sont utiles pour gérer des rapports entre collègues, parfois conflictuels et éprouvants. »
Propos recueillis par Maxime François
Un dossier spécial et un Salon étudiant pour tout savoir sur les écoles d’ingénieurs
Retrouvez notre dossier spécial dédié aux écoles d’ingénieurs, publié progressivement sur notre site (rubrique Ecoles d’ingénieurs) et dans un supplément de 12 pages à paraître dans « Le Monde » daté du jeudi 24 novembre, avec des décryptages, des reportages dans les écoles ainsi que des témoignages.
Des informations à compléter lors du Salon des grandes écoles du Monde, samedi 26 et dimanche 27 novembre à Paris, grâce aux conférences animées par nos journalistes et en rencontrant des responsables et étudiants de nombreuses écoles d’ingénieurs représentées. Entrée gratuite, préinscription recommandée.