L’Ecole polytechnique dans le top 10 mondial pour son employabilité
Classement QS de l’employabilité : l’Ecole polytechnique dans le top 10 mondial
Par Séverin Graveleau
Onze grandes écoles et universités françaises figurent dans le top 300 publié par le think tank britannique Quacquarelli Symonds, l’X terminant en 6e position.
L’Ecole polytechnique s’installe à la 6e place du classement QS des universités sur l’employabilité. | Vince11111 (CC BY 2.0)
Un établissement français dans le top 10, quatre dans le top 100, onze dans le top 300… Dans son classement mondial des universités pour leur employabilité, publié mercredi 23 novembre, le think tank britannique Quacquarelli Symonds (QS) place la France en 7e position (en nombre d’établissements cités). Derrière les Etats-Unis (56 universités dans le top 300), le Royaume-Uni (37), la Chine (22), le Japon (16), l’Allemagne et le Canada (15) et l’Australie (14).
Cette performance tricolore ressemble à ce que fait habituellement la France dans les palmarès internationaux des universités, alors qu’un classement Emerging-Trendence de l’employabilité, publié le mercredi 16 novembre, lui accordait une 2e position ex-aequo : avec 11 établissements dans son top 150, elle faisait aussi bien que le Royaume-Uni et l’Allemagne, juste derrière les Etats-Unis.
Les recruteurs sondés par les deux organismes s’accordent à reconnaître l’employabilité des étudiants de l’ENS Paris, de CentraleSupélec, de Polytechnique, de Sciences-Po ou encore de l’Université Pierre-et-Marie-Curie. En revanche, HEC, l’EM Lyon, Mines Paris-Tech ou encore l’Essec, distinguées par le classement Emerging-Trendence, sont absentes du palmarès de QS.
Polytechnique dans le top 10
Dans le classement QS, c’est l’Ecole polytechnique qui décroche la première place française en s’installant à la 6e place. Elle gagne quatre places par rapport à la première édition (une édition « pilote ») de ce classement lancé en 2015, et ce, alors même que le nombre d’établissements classés est passé de 200 à 300 établissements. Suivent, comme l’année dernière, l’Université Paris-Dauphine (61-70) et CentraleSupélec (91-90).
L’explication des différences entre le classement QS et celui d’Emerging-Trendance est à chercher du côté des deux méthodologies utilisées : Emerging-Trendance a uniquement demandé à 2 500 recruteurs « représentatifs » de donner les noms des établissements reconnus pour leur capacité à former des étudiants aptes à travailler immédiatement. Alors que le classement de QS prend en compte cinq indicateurs : la réputation auprès de quelque 37 000 employeurs (30 % de la note finale), les résultats d’anciens élèves (20 %), les partenariats avec les employeurs (25 %), la présence des employeurs sur le campus (15 %) et le taux d’emploi des diplômés (10 %).
Les Etats-Unis dominent le top 10 général
Seulement cinq universités sont présentes dans les deux tops 10, encore une fois dominé par les Etats-Unis : Stanford, Massachusetts Institute of Technology (MIT), Cambridge, Oxford et Princeton.
De même, seuls Oxford, Stanford, le MIT et Cambridge faisaient aussi partie du top 10 du classement général des universités de QS en septembre.
Comme tous les autres palmarès sortis depuis quelques années, ce dernier montre la percée de nouveaux acteurs plus divers par leur taille et leur profil. Il en est ainsi des établissements asiatiques (Japon et Chine surtout) qui forment des étudiants dont les recruteurs internationaux sont de plus en plus friands.