La victoire de François Fillon à la primaire de la droite et du centre pas encore acquise, les réactions à gauche se multiplient. L’un des premiers à s’exprimer a été Benoît Hamon, lui-même candidat à la primaire du parti socialiste, dont le premier tour doit avoir lieu le 22 janvier.

« Le projet Fillon est violent et dangereux, a-t-il indiqué dimanche soir sur BFM-TV. Je souhaite que la gauche se choisisse un candidat au projet sans équivoque (…). Je veux un projet de gauche sans équivoque face à une droite assumée. Je défends l’égalité et la justice sociale quels que soient mes rivaux. »

Du côté de l’extrême gauche, les réactions ont également été nombreuses, que ce soit celle de Clémentine Autain, conseillère régionale d’Ile-de-France et membre du Front de gauche, ou d’Olivier Dartigolles, conseiller municipal de Pau et porte-parole du parti communiste.

Les soutiens d’Emmanuel Macron, qui s’est déclaré candidat à l’élection présidentielle sans passer par la primaire de la gauche, ont été enfin nombreux à se désoler de la victoire annoncée de M. Fillon, comme le député (PS) du Finistère et secrétaire général d’En Marche, Richard Ferrand, ou le député (PS) des Alpes-de-Haute-Provence, Christophe Castaner.

Quand aux membres du parti socialiste, une certaine désillusion semblait transparaître dans les messages postés sur Twitter, notamment face à la mobilisation réussie de l’électorat de M. Fillon.

Yann Galut, député (PS) du Cher et ex-soutien de François Hollande récemment rallié à Arnaud Montebourg, estimait ainsi nécessaire de tourner rapidement la page à gauche pour espérer lutter avec le candidat de la droite.