Les pompiers sur les lieux de l’attaque de Berlin, le 19 décembre 2016. | PAWEL KOPCZYNSKI / REUTERS

La chancelière Angela Merkel s’est déclarée « en deuil » après qu’un camion a foncé dans la foule sur un marché de Noël à Berlin lundi 19 décembre, faisant au moins neuf morts, selon la police.

« Nous sommes en deuil et espérons que les nombreux blessés vont pouvoir recevoir de l’aide », a indiqué le porte-parole de Mme Merkel, Steffen Seibert, sur son compte Twitter, évoquant les « nouvelles effroyables » qui parvenaient de Berlin.

François Hollande a pour sa part déclaré que « les Français partagent le deuil des Allemands face à cette tragédie qui frappe toute l’Europe », exprimant « sa solidarité et sa compassion à la chancelière [allemande Angela] Merkel, au peuple allemand et aux familles », avant de tweeter:

Twitter a été la voie de communcation privilégiée pour le politiques qui souhaitaient exprimer leur solidarité.

La maire de Paris a déclaré que les Parisiens « sont solidaires des victimes ».

Les candidats à la primaire de la gauche ont aussi réagi.

Le ministre des affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, s’est pour sa part déclaré « épouvanté » par les nouvelles en provenance de Berlin.

François Fillon, candidat de la droite à l’élection présidentielle, a tweeté accompagné du hashtag #ichbineinberliner

Quant au président du Sénat, Gérard Larcher, il s’est dit « consterné ».

La présidente du FN a exprimé pour sa part sa « compassion ».

Emmanuel Macron, qui se trouvait en déplacement à Fort-de-France (Martinique) a confié à un journaliste du Monde : « Je veux adresser un message de solidarité à l’égard de nos amis
allemands, du peuple allemand et de son gouvernement. C’est la communauté de destin aujourd’hui des européens et cela rappelle la gravité du moment que nous vivons et de notre histoire. »

Marchés de Noël renforcés

La sécurisation des marchés de Noël a été « immédiatement renforcée » en France après « l’attentat », a annoncé le ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux.