John Kerry présentera mercredi « sa vision complète » du processus de paix israélo-palestinien
John Kerry présentera mercredi « sa vision complète » du processus de paix israélo-palestinien
Le Monde.fr avec AFP
Ce discours intervient dans un contexte de fortes tensions entre les Etats-Unis et Israël à la suite du vote de la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU condamnant la politique israélienne de colonisation des territoires palestiniens.
Le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, s’exprimera mercredi 28 décembre à propos du processus de paix entre Israël et la Palestine. | JOHN THYS / AFP
Le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, présentera dans un grand discours, mercredi 28 décembre, sa « vision complète » du processus de paix israélo-palestinien, a annoncé mardi le porte-parole de la diplomatie américaine, Mark Toner.
« Nous ne l’avons pas laissé tomber et nous ne pensons pas que les Israéliens et les Palestiniens doivent également [l’abandonner] », a poursuivi M. Toner. Ce discours intervient dans un contexte de très fortes tensions entre les Etats-Unis et Israël à la suite du vote de la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU condamnant la politique israélienne de colonisation des territoires palestiniens.
Abstention des Etats-Unis
Ce texte a été voté vendredi par quatorze voix et une abstention, celle des Etats-Unis, qui n’ont pas utilisé, comme ils en avaient l’habitude, de leur droit de veto. Une position qui a provoqué la colère du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou.
Ainsi, face à cette situation, le chef de la diplomatie américaine estime que « c’est de son devoir, dans ses dernières semaines et derniers jours en tant que secrétaire d’Etat, de présenter ce qu’il pense être le chemin vers une solution à deux Etats », a précisé M. Toner.
Lundi, l’ambassadeur israélien aux Etats-Unis, Ron Dermer, a fait savoir que les preuves du rôle actif des Américains en amont de l’adoption, vendredi, de la résolution à l’ONU seraient remises à l’administration du futur président Donald Trump, qui entrera en fonction le 20 janvier. Le milliardaire avait d’ailleurs promis, suite au vote, qu’après sa prise de fonction, « les choses seraient différentes » à l’ONU.