Etats-Unis : très émue, Michelle Obama fait ses adieux à la Maison Blanche
Etats-Unis : très émue, Michelle Obama fait ses adieux à la Maison Blanche
Le Monde.fr avec AFP
Dans son ultime discours, la première dame des Etats-Unis a fait l’éloge de la « magnifique diversité » de l’Amérique. Elle a appelé la jeunesse à ne pas avoir peur de l’avenir.
La voix brisée par l’émotion, la première dame des Etats-Unis, Michelle Obama, a fait, vendredi 6 janvier, dans son ultime discours à la Maison Blanche, l’éloge de la « magnifique diversité » de l’Amérique, appelant la jeunesse à ne pas avoir peur de l’avenir.
« A tous les jeunes qui écoutent, sachez que ce pays vous appartient, à vous tous, quelle que soit votre origine ou votre parcours », a déclaré l’épouse de Barack Obama à deux semaines de l’arrivée au pouvoir de Donald Trump dont elle a, durant la campagne, vivement dénoncé les prises de position et les déclarations. « Si vous ou vos parents êtes immigrants, sachez que vous faites partie d’une tradition dont l’Amérique est fière (…) Sachez aussi que la diversité religieuse est également une grande tradition américaine », a ajouté la First Lady, sans jamais mentionner le nom du prochain président.
"Being your First Lady has been the greatest honour of my life" - @MichelleObama in tears as she ends final speech… https://t.co/cJQKd3BZrQ
— BBCBreaking (@BBC Breaking News)
« N’ayez pas peur, soyez déterminés, soyez investis ! »
« Notre magnifique diversité fait de nous ce que nous sommes (…) Vous m’entendez ? N’ayez pas peur, soyez déterminés, soyez investis ! », a-t-elle poursuivi, appelant à ne rien prendre pour acquis :
« Vous devez jouer votre rôle pour protéger et préserver ces libertés. »
Dans un discours prononcé mi-octobre dans le New Hampshire, Michelle Obama avait dénoncé, la voix tremblante de colère, l’attitude « effrayante » du candidat Donald Trump envers les femmes, se disant « glacée jusqu’à la moelle » au-delà de ce qu’elle aurait pu imaginer.
Depuis son arrivée à la Maison Blanche il y a huit ans, elle affiche une cote de popularité inoxydable qui alimente les interrogations sur ses ambitions électorales. Mais la fille de petits employés qui sortit diplômée de Princeton et de Harvard, deux des plus prestigieuses universités américaines, a clairement assuré qu’elle ne se lancerait pas dans l’arène.