Alexandra Bensaïd, journaliste pugnace
Alexandra Bensaïd, journaliste pugnace
M le magazine du Monde
Elle a été repérée pour sa combattivité lors de l’ultime débat de la primaire de la droite. Mercredi 25 janvier, la journaliste de France Inter spécialiste d’économie reprendra du service pour le débat entre Manuel Valls et Benoît Hamon.
Alexandra Bensaïd n’a appris que quatre jours avant le dernier débat de la primaire de la droite qu’elle était désignée pour le présenter. | France Inter
Inconnue du paf
Lors du dernier débat de la primaire de la droite, Julian Bugier a introduit les trois animateurs de la soirée : « Gilles Bouleau, David Pujadas et la journaliste économique de France Inter. » Le présentateur de France 2 devrait désormais se souvenir de son nom : Alexandra Bensaïd a été retenue pour faire partie du trio qui animera le débat entre les finalistes de la primaire à gauche, le 25 janvier.
Pro de l’éco
Diplômée de Sciences Po, de la Columbia University et du Centre de formation des journalistes (CFJ), Alexandra Bensaïd démarre à France Info en 1997, où elle accepte un CDD à la rubrique économie – un domaine qui, à l’époque, ne fait pas rêver les jeunes journalistes. « Je crois que ça a changé, je rencontre tous les jours des jeunes qui se passionnent pour le sujet. » En 1999, elle rejoint France Inter, où elle couvre pendant dix ans l’actualité économique à la rédaction.
Joker d’Inter
Depuis 2010, elle produit et anime « On n’arrête pas l’éco » sur France Inter. L’émission rassemble deux millions de personnes le samedi matin. « On pourrait penser qu’on ait envie, le week-end, d’écouter autre chose, observe la journaliste. Mais il y a un engouement pour l’économie. Les gens veulent prendre le pouvoir sur les questions économiques, ne pas être le jouet du choix des autres. » Elle est aussi le « joker » de Léa Salamé pour l’interview de 7 h 50 en semaine.
Zen à l’antenne
Elle apprend quatre jours seulement avant le débat entre François Fillon et Alain Juppé qu’elle a été choisie pour l’animer. « Je n’ai pas ressenti de pression particulière, explique-t-elle. J’ai travaillé comme pour préparer mon émission, en gardant en tête ce que je veux faire : donner les clés de compréhension pour que les gens soient libres de penser et de choisir. »