La Confédération française démocratique du travail (CFDT) de la Fnac a accepté de signer le nouveau projet d’accord sur le travail dominical et en soirée, apprend-on mercredi 25 janvier, ce qui ouvre la voie à sa mise en application. Le syndicat précise avoir pris sa décision après la consultation de ses sections, dont « une très large majorité a voté en faveur de la signature ». Il pointe les « améliorations en termes de créations de postes, soit 80 emplois en CDI » que permettront l’accord.

La Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC) et la Confédération française de l’encadrement-Confédération générale des cadres (CFE-CGC) avaient déjà annoncé qu’elles seraient signataires de l’accord, qui avait été bloqué il y a six mois par la Confédération générale du travail (CGT), Solidaires, unitaires, démocratiques (SUD) et Force ouvrière (FO), alors majoritaires. Les trois syndicats signataires représentent désormais 51,61 %.

Contreparties financières

Après l’inversion du rapport de force au sein de l’enseigne, les négociations avaient repris le 5 janvier pour trois réunions, avant qu’un nouveau texte soit soumis aux organisations syndicales, qui avaient initialement jusqu’au 18 janvier pour se positionner. Ce nouveau projet d’accord, qui reprend les grandes lignes du précédent texte, porte à 3,1 %, au lieu de 2,6 % dans l’ancien projet, le taux d’embauches compensatrices prévues.

Mais pour SUD-Fnac, qui comme la CGT n’y a pas donné son aval, l’augmentation du taux d’embauches « n’a pas de sens », dans la mesure où, sur l’année écoulée, « en moyenne », les effectifs sont « toujours sur une réduction de l’ordre de 5 % ».

Concernant les contreparties, comme dans le précédent texte, pour les magasins ouverts régulièrement le dimanche, 12 dimanches, « les plus chargés de l’année », selon la CFTC, seront payés triple et 40 dimanches payés double, sans repos compensateur.