Bruno Retailleau prend la défense de Fillon et sa société de conseil : « Non, rien avec la Russie »
Bruno Retailleau prend la défense de Fillon et sa société de conseil : « Non, rien avec la Russie »
Le coordinateur de campagne de François Fillon a répondu aux attaques sur la société 2F Conseil et dément tout financement de « l’Etat russe » ou d’une « société russe ».
Bruno Retailleau, le 13 décembre 2015, à Saint-Malo. | JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP
Bruno Retailleau prend les devants pour protéger François Fillon. Le coordinateur de la campagne présidentielle du parti Les Républicains (LR) a assuré que la société de conseil de M. Fillon 2F Conseil n’avait pas eu de clients russes.
Bruno Retailleau s’en est expliqué, mardi 31 janvier, sur BFMTV et RMC :
Je l’ai questionné parce qu’il y a quinze jours le bruit courait que c’était même l’Etat russe, il m’a dit : “Ecoute, il n’y a pas une société russe, il n’y a pas un groupe russe, il n’y a pas l’Etat russe.” Les choses sont claires.
« Non, rien avec la Russie », a ajouté M. Retailleau. Pas de clients russes ? « Non », a poursuivi le sénateur (LR) de Vendée, fustigeant une « fausse rumeur ». « Ce n’est pas M. Poutine », a-t-il glissé.
« Ces informations-là, le fisc les a »
Aux prises avec les accusations d’emplois fictifs de son épouse, François Fillon fait aussi l’objet d’attaques de ses adversaires politiques sur sa société de conseil 2F Conseil, créée en 2012 au sortir de Matignon. Selon des révélations du Canard enchaîné, cette société lui aurait permis de toucher 757 000 euros de salaire net depuis cette date.
« Vous savez que ce qui circule, c’est que François Fillon aurait travaillé pour des sociétés russes – je ne sais pas si c’est vrai, mais c’est ce qui circule – », avait notamment affirmé Yannick Jadot, le candidat EELV à la présidentielle, lundi, également sur BFMTV et RMC. L’écologiste demandait à François Fillon de révéler le nom de ses clients.
« Ces informations-là, l’Etat, le fisc les a », a fait valoir M. Retailleau mardi. « Les choses ont été parfaitement transparentes, déclarées à la Haute Autorité », a-t-il souligné, ajoutant que la publication des noms des clients peut les « gêner » et que cette information leur « appartient » aussi.