un ostéopathe exerce une pression sur des points du corps d'une patiente, le 17 octobre 2001 à Paris, pour essayer de réduire ses tensions musculaires. | JEAN-PIERRE MULLER/AFP

« On recensait en 2012 plus de 50 formations à l’ostéopathie, de qualité très hétérogène », rappelle Thibault Dubois, délégué général du Syndicat français des ostéopathes (SFDO). La décision prise par le ministère de la santé de renforcer l’encadrement des cursus, en 2014, promettait de clarifier la situation et avait été bien accueillie par la profession. Sur les 37 établissements ayant sollicité un nouvel agrément en 2015, seuls 23 ont été jugés conformes aux critères désormais en vigueur. « Mais un établissement mécontent de ce verdit s’est porté devant le Conseil d’Etat et la jurisprudence qui en découle a fragilisé le dispositif d’agrément », poursuit Thibault Dubois, qui « déplore l’absence d’examen de conformité entre les dossiers déposés par les candidats et la réalité du terrain ».

Quatre critères

En 2016, huit écoles recalées ont donc fini par récupérer la reconnaissance du ministère de la santé. Comment se repérer alors dans ce contexte mouvant ? Aux lycéens qui mènent leur enquête, le SFDO conseille de se fonder sur quatre critères : l’enregistrement à bac + 5 de la formation au Registre national des certifications professionnelles (RNCP), la capacité d’accueil de la clinique interne, la mise à disposition d’une enquête d’insertion et les résultats des premières demandes d’agrément en 2015. Autant d’informations à croiser avec des visites des locaux et des rencontres d’anciens lors de journées portes ouvertes.