« Les policiers représentent la République qui protège. Il y a urgence à rétablir la confiance. » Sur Twitter, Benoît Hamon a réagi, lundi 6 février, à la mise en examen d’un policier pour viol et de trois autres pour violences. Ils sont soupçonnés d’avoir violemment interpellé un jeune homme à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), jeudi, après un contrôle d’identité.

Utilisant le hashtag #justicepourtheo utilisé sur le réseau social pour dénoncer l’affaire, le candidat à la présidentielle a également plaidé pour « une enquête déterminée et transparente ».

Invité matinal sur RMC-BFMTV, le maire Les Républicains d’Aulnay-sous-Bois et ancien officier de police, Bruno Beschizza, a, quant à lui, dénoncé des faits « intolérables, gravissimes » et demandé que « la lumière soit faite sur cette affaire ».

Samedi, M. Beschizza avait dénoncé « un détournement de vérité » après l’annonce du parquet d’ouvrir une information judiciaire pour violences et non pour viol. Le juge d’instruction avait finalement décidé, dans la soirée, de mettre en examen l’un des quatre policiers pour viol et les trois autres pour violences volontaires.