Etudes post-bac : s’inscrire hors APB
S’inscrire hors APB, à Sciences Po, dans les écoles d’art ou de commerce...
Par Adrien de Tricornot
Grandes écoles, notamment de commerce, IEP, écoles d’art, grands établissements tels Paris Dauphine, professions sanitaires et sociales… Une offre de formations complémentaire existe, où l’on peut postuler en dehors de ses voeux sur APB.
L’entrée de Sciences Po à Paris. L’IEP ne figure pas sur APB, nécessitant que les lycéens souhaitant passer l’examen d’entrée se renseignent directement sur son site. | AFP/FRANCOIS GUILLOT
Toutes les formations post-bac ne sont pas sur APB, et rien n’empêche de poser des candidatures dans ces cursus en parallèle de vos demandes formulées sur la plate-forme.
Certaines formations, parmi les plus élitistes, recrutent directement. « Pour poser sa candidature en L1 à l’université Paris-Dauphine, rendez-vous sur www.dauphine.fr, du 27 février au 7 avril », prévient ainsi sur son site Web ce « grand établissement ».
Pour les Instituts d’études politiques (IEP), la plate-forme offre des liens vers les sites permettant de se porter candidat aux formations régionales (Bordeaux, Grenoble, Aix-en-Provence, Lille, Lyon, Rennes, Strasbourg, Saint-Germain-en-Laye, Toulouse). Quant à Sciences Po Paris, le dépôt des dossiers pour passer l’examen d’entrée y est clos depuis le 2 janvier, avant même l’ouverture d’APB (mais la procédure internationale reste ouverte jusqu’au 2 mai).
« Certifié » ou « reconnu »
La majorité des écoles de commerce post-bac ne passent pas non plus par APB. Elles prennent les inscriptions en direct (ESC Amiens, Clermont-Ferrand, Rennes, Pau, l’Esiame, l’Escem) ou participent à des concours communs (Accès, Link, Pass, Sésame, Team).
Du côté des écoles d’ingénieurs post-bac, presque toutes sont sur APB. Seules quelques-unes (les ICAM et les écoles sous tutelle du ministère de l’agriculture) – recrutant sur dossier et entretien – proposent leur propre portail commun : Grandesécoles-postbac.fr.
Même constat du côté des écoles d’art dont seulement une poignée recrute par le biais d’APB. Enfin, les écoles paramédicales (comme les instituts de formation en soins infirmiers) et les formations du secteur social (éducateurs spécialisés) ne figurent pas dans le portail.
Attention, toutefois : le niveau des établissements privés post-bac et de leurs diplômes est très divers, et une vérification de leurs accréditations et reconnaissances est nécessaire : « certifié » ou « reconnu » par l’Etat, membre de la Conférence des grandes écoles, certification « RNCP », label « Equis », etc.
Participez à « O21, s’orienter au 21e siècle »
Comprendre le monde de demain pour faire les bons choix d’orientation aujourd’hui : après Lille, Cenon (près de Bordeaux) et Villeurbanne, Le Monde organise O21 / s’orienter au 21e siècle à Paris, samedi 4 et dimanche 5 mars, à la Cité des sciences et de l’industrie. Deux jours pendant lesquels lycéens et étudiants peuvent échanger avec des dizaines d’acteurs locaux innovants, qu’ils soient de l’enseignement supérieur, du monde de l’entreprise ou des start-up.
Pour participer à une ou plusieurs conférences et ateliers, il suffit de s’inscrire gratuitement en ligne, à O21 Paris. Le ministère de l’éducation nationale étant partenaire de l’événement, les enseignants et établissements peuvent y emmener leurs élèves sur le temps scolaire. Pour les classes ou les associations, les inscriptions s’effectuent de façon groupée par l’envoi d’un simple e-mail à l’adresse o21lemonde@lemonde.fr.
Lors de ces événements sont également diffusés des entretiens en vidéo réalisés avec trente-cinq personnalités de 19 ans à 85 ans qui ont accepté de traduire en conseils d’orientation pour les 16-25 ans leur vision du futur.
Placé sous le haut patronage du ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, O21 est également soutenu, au niveau national, par quatre établissements d’enseignement supérieur (Audencia, l’Essec, l’Epitech, et l’alliance Grenoble école de management – EM Lyon). Localement, l’événement est porté par les conseils régionaux des Hauts de France, de Nouvelle Aquitaine et d’Ile-de-France, les villes de Cenon et de Villeurbanne et des établissements d’enseignement supérieur.