L’Ecosse compte demander un nouveau référendum d’indépendance
L’Ecosse compte demander un nouveau référendum d’indépendance
Le Monde.fr avec AFP et Reuters
Consultés en septembre 2014, les Ecossais avaient rejeté à 55 % la voie de la sécession, mais les nationalistes du SNP estiment que le contexte du Brexit a changé la donne.
« La semaine prochaine, je demanderai au Parlement écossais de m’autoriser à trouver un accord avec le gouvernement britannique pour lancer la procédure qui autorisera le Parlement écossais à légiférer sur un référendum d’indépendance », a dit Mme Sturgeon à Edimbourg. | © Clodagh Kilcoyne / Reuters / REUTERS
Nicola Sturgeon, la première ministre du gouvernement autonome écossais, s’est prononcée, lundi 13 mars, en faveur d’un nouveau référendum sur l’indépendance.
Estimant que l’attitude du gouvernement britannique de Theresa May sur le Brexit ne lui laissait pas d’autre option, la chef de file du Parti national écossais (SNP) qui s’exprimait devant le Parlement d’Edimbourg a dit espérer que cette nouvelle consultation, si elle doit avoir lieu, serait organisée entre l’automne 2018 et le printemps 2019.
Cet automne, la première ministre indépendantiste avait annoncé à l’ouverture du congrès de son parti son intention de présenter la semaine prochaine un nouveau projet de loi pour un référendum d’indépendance.
Les Ecossais ont à 62 % le maintien dans l’UE
« La semaine prochaine, je demanderai au Parlement écossais de m’autoriser à trouver un accord avec le gouvernement britannique pour lancer la procédure qui autorisera le Parlement écossais à légiférer sur un référendum d’indépendance », a dit Mme Sturgeon à Edimbourg.
Consultés en septembre 2014, les Ecossais avaient rejeté à 55 % la voie de la sécession, mais les nationalistes du SNP estiment que le contexte du Brexit a changé la donne.
Tandis que les électeurs du Royaume-Uni votaient globalement en faveur d’une sortie de l’Union européenne lors du référendum du 23 juin dernier, les Ecossais ont en effet choisi à 62 % le maintien dans l’UE et redoutent à présent les effets de ce divorce sur leur économie.