Une explosion à Rafah dans le sud de la bande de Gaza, le 20 juin. / SAID KHATIB / AFP

L’armée israélienne a annoncé avoir frappé dans la nuit du mardi 19 au mercredi 20 juin près de 25 cibles dans la bande de Gaz. Une mesure prise, selon elle, en riposte à une trentaine de tirs de projectiles, dont de roquettes, en provenance du territoire palestinien.

Ces nouvelles hostilités interviennent dans un climat de tensions avivées depuis plusieurs semaines dans et autour de la bande de l’enclave, langue de terre entre l’Etat hébreu, Egypte et la Méditerranée.

Risque d’une nouvelle guerre

Plusieurs acteurs internationaux s’alarment de cette montée de violences, de même que de la dégradation de la situation humanitaire et économique à Gaza. Ils mettent en garde contre le risque d’une nouvelle guerre.

Le Hamas, qui dirige sans partage l’enclave, et Israël se sont livrés trois guerres depuis 2008 et observent depuis la dernière en date, en 2014, un cessez-le-feu tendu régulièrement ébranlé par des actes hostiles.

« L’organisation terroriste Hamas a pris pour cible les civils israéliens au cours de la nuit en les soumettant à une puissante attaque de roquettes, et entraîne la bande de Gaza et sa population civile sur une pente sans cesse plus néfaste », a lancé, mercredi matin, l’armée israélienne.