Pour Bruno Retailleau, sénateur Les Républicains et coordinateur de la campagne de François Fillon, Emmanuel Macron « sonnait creux » malgré son personnage de candidat « impeccable, jeune, fringuant, attrayant », lors du débat opposant les candidats à l’élection présidentielle lundi soir. Le sénateur de Vendée, à la fin de février, caricaturait Emmanuel Macron, le qualifiant de « gauche bobo ». Bruno Retailleau raillait l’ancien ministre de l’économie en l’assimilant à « une sorte de golden boy, et avec la dépénalisation du cannabis, c’est à la fois Woodstock et Wall Street ».