Benoît Hamon, le 24 mars 2017. | GUILLAUME SOUVANT / AFP

Benoît Hamon a lancé, dans la soirée de dimanche 27 mars sur France 2, un appel aux électeurs de gauche à ne pas « voter par défaut » et dénoncé les « coups de couteau dans le dos » plantés par des « caciques qui veulent rester au pouvoir » et avec qui « il n’aurait pas gouverné ».

Dans une intervention très vive au journal de 20 heures, le candidat socialiste à la présidentielle a dénoncé « des ralliements qui consistent à [lui] planter des couteaux dans le dos ».

« On m’annoncerait même la semaine prochaine une mise à mort avec le ralliement de Manuel Valls à la candidature d’Emmanuel Macron », a-t-il lâché. « C’est oublier une chose, ce ne sont pas eux qui m’ont donné vie, c’est un vote populaire. »

« De toute façon, je n’aurais pas gouverné avec eux, que ce soit clair car je ne suis pas favorable à ce qu’on remette en cause l’ISF pour augmenter la TVA, à ce qu’on facilite les licenciements », a-t-il ajouté.

« J’irai jusqu’au bout »

La candidature du fondateur du mouvement En marche ! nous propose de « poursuivre ce qui a échoué ». « C’est une folie de faire ce choix-là », a-t-il insisté. « Votez “pour” plutôt que votez par défaut, votez par élimination », a-t-il lancé aux électeurs. « Le seul vote utile, c’est le vote utile pour vous ».

« J’irai jusqu’au bout car je serai au second tour de la présidentielle. Dans tous les sondages, je bats Marine Le Pen au second tour », a ajouté M. Hamon.

Le candidat socialiste a également dit « avoir honte que François Fillon et Marine Le Pen soient encore candidats quand, dans n’importe quelle autre démocratie moderne, ils ne pourraient plus l’être » en raison des affaires judiciaires les touchant.