Le conflit a fait environ 10 000 morts depuis son déclenchement en avril 2014, un mois après l’annexion de la Crimée par la Russie. | MIKHAIL PALINCHAK / REUTERS

Après une réunion sans résultat, le 6 avril à Minsk, le président François Hollande s’est entretenu, lundi 17 avril, avec la chancelière allemande, Angela Merkel, et les présidents russe et ukrainien, Vladimir Poutine et Petro Porochenko.

« Le président de la République a appelé les parties à se montrer à la hauteur des enjeux : le cessez-le-feu doit intervenir pour créer les conditions d’un règlement des questions politiques. La mission de l’OSCE [Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe] qui accomplit un travail remarquable y est prête », écrit l’Elysée dans un communiqué.

Pour François Hollande, dont le mandat expire dans un mois, « il n’y a pas d’alternative aujourd’hui au format Normandie », commencé lors des commémorations du débarquement allié en 2014, qui rassemble l’Allemagne, la Russie, l’Ukraine et la France.

Ce format « garde toute sa valeur et a évité des débordements qui auraient été dévastateurs. Le président de la République a invité les parties et la chancelière à poursuivre leurs efforts sans relâche, avec la France, pour la mise en œuvre des décisions arrêtées à Minsk », poursuit l’Elysée. Dans un communiqué conjoint, diffusé par l’Elysée dans la nuit de lundi à mardi, les quatre dirigeants ont réaffirmé « leur attachement à la mise en œuvre des accords de Minsk ».

L’est de l’Ukraine est entré il y a quelques jours dans sa troisième année d’affrontements entre les rebelles prorusses et Kiev. Le conflit a fait environ 10 000 morts depuis son déclenchement, en avril 2014, un mois après l’annexion de la Crimée par la Russie.