Les outils d’espionnage publiés vendredi 14 avril par le groupe de pirates The Shadow Brokers ont fait craindre le pire : les failles qu’ils exploitaient dans divers logiciels Microsoft ne semblaient pas avoir été corrigées. En clair, de nombreux experts ont craint que n’importe qui puisse utiliser les outils de piratage mis en ligne. C’est le consensus qui se dégageait chez de nombreux experts et médias, y compris Le Monde, peu après leur publication.

Quelques heures plus tard cependant, Microsoft a indiqué dans un communiqué que « la plupart des vulnérabilités qui ont été dévoilées étaient déjà corrigées dans nos produits ». Les autres concernent, selon le constructeur, des versions pour lesquelles Microsoft ne fournit plus de mises à jour de sécurité. « Nous encourageons nos clients à s’assurer que leurs ordinateurs sont à jour » indique la firme de Redmond dans son communiqué.

Certaines failles avaient été refermées dès 2008, d’autres le mois dernier. C’est peut-être pour cette raison que les nombreux experts qui ont analysé les outils publiés ont cru, à tort, qu’ils fonctionnaient : les machines sur lesquelles ils les ont testés n’étaient pas mises à jour.