Ils seront « tous » là, a promis Michel Field, le directeur de l’information de France Télévisions, mercredi 19 avril sur France Inter. Les onze candidats à l’élection présidentielle participeront, jeudi, à l’émission du service public, à partir de 20 heures. Un doute persistait quant à la venue de Jean-Luc Mélenchon dont l’équipe affirmait mardi, au moment où la tenue de l’émission était confirmée, qu’elle n’avait pas reçu les garanties attendues.

Cette déclaration avait conduit le CSA à s’inquiéter, mardi, de « l’absence de confirmation explicite » de la présence de l’ensemble des onze candidats. Celui-ci avait prévenu que « toute renonciation tardive » ne donnerait pas droit à une compensation d’antenne.

Des doutes qui seraient levés selon Michel Field, ce que semblait confirmer l’équipe de campagne de Jean-Luc Mélenchon mercredi matin à Raphaëlle Besse Desmoulières, journaliste au Monde. La décision doit être confirmée cet après-midi.

Tous les candidats interrogés sur l’économie et l’international

M. Field a défendu le « format inédit » de cette émission – des entretiens individuels de quinze minutes entre les candidats et les journalistes, suivis d’éventuels droits de réponse et de conclusions de deux minutes trente, au lieu d’un débat à onze comme initialement envisagé. « Le débat, c’est formidable, c’est les punchlines, (…) les petites phrases, (…) les postures » mais, « trois jours avant le scrutin, ce n’est pas de ça dont les citoyens ont besoin », a-t-il affirmé.

« On ne va pas aller vers la politique spectacle » mais « une forme sérieuse, cadrée, statutaire. La boussole, c’est le programme » a-t-il déclaré, l’objectif est d’« éclairer les citoyens ».

En accord avec les candidats, « il y aura un tronc commun sur le pouvoir d’achat, le chômage, une ou deux questions de précision du programme », puis « une question ou deux portant sur l’international, la France, l’Europe, a indiqué Michel Field. Puis on offre aux candidats une carte blanche sur la thématique de leur choix. »