Jimmy Vicaut, au centre, au stade Charléty en 2015. | ERIC FEFERBERG / AFP

Paris organisera les championnats d’Europe d’athlétisme en plein air en août 2020, après les Jeux olympiques de Tokyo, a décidé à l’unanimité le conseil de l’Association européenne d’athlétisme (AEA) réuni dans la capitale française, vendredi 28 avril. La décision favorable ne faisait plus de doute alors que Paris était restée la seule candidate après le retrait il y a plusieurs mois de Tbilissi (Géorgie).

Néanmoins, l’événement revêt une importance historique. Paris, et la France d’ailleurs, n’avait auparavant accueilli les championnats continentaux d’athlétisme qu’une seule fois, lors de leur deuxième édition, du 3 au 5 septembre 1938 au stade Yves-du-Manoir à Colombes, où les spectateurs avaient assisté aux seules épreuves masculines. Les compétitions féminines avaient eu lieu deux semaines plus tard à Vienne, capitale de l’Autriche à peine annexée par l’Allemagne.

Dix-sept ans après les Mondiaux organisés au Stade de France à Saint-Denis, l’Euro aura lieu au stade Charléty, à la contenance moindre (23 000 places contre 80 000), mais dédié à l’athlétisme.

En salle, la France a été plus présente, organisant les Mondiaux 1997 à Paris (ex-Palais omnisports Paris-Bercy), et à cinq reprises les compétitions continentales (1972 et 1981 à Grenoble, 1987 à Liévin, 1994 et 2011 à Paris, toujours au POPB).