Le Soudan a annoncé dimanche 7 mai la libération d’un ressortissant français enlevé le 23 mars au Tchad. L’Elysée a confirmé dans un communiqué la libération de l’homme d’une soixantaine d’années, dont l’identité n’a pas été divulguée. Selon les services de sécurité soudanais, il serait en route vers Khartoum, la capitale du Soudan.

Ancien militaire, employé d’une société minière, il avait été enlevé dans une région de l’est du Tchad, puis emmené au Soudan peu après son kidnapping, selon les services de sécurité tchadiens. Le Soudan s’activait depuis des semaines, de concert avec le Tchad et la France, à obtenir sa libération. Le kidnapping n’a jamais été revendiqué.

Le président François Hollande « a appris avec grande satisfaction la libération de notre compatriote qui avait été enlevé dans l’est du Tchad le 23 mars puis emmené par ses ravisseurs au Soudan », peut-on lire dans un communiqué de l’Elysée. « Il félicite l’ensemble des acteurs qui se sont impliqués pour donner une heureuse issue à cet enlèvement. »

Le dernier ressortissant français enlevé au Tchad était un travailleur humanitaire. Il avait été kidnappé en 2009 près de la frontière avec le Soudan. Il fut libéré trois mois plus tard au Darfour. Environ quinze cents ressortissants français vivent au Tchad, où se trouvent également un millier de soldats de la force française « Barkhane », forte de 4 000 hommes, déployée dans le Sahel. Un petit détachement est basé à Abéché, au Tchad.