Les ministres devront « soutenir les candidats de la majorité présidentielle »
Les ministres devront « soutenir les candidats de la majorité présidentielle »
« Les ministres sont des militants de la majorité présidentielle ne sont plus les militants de tel ou tel parti politique », a expliqué le porte-parole du gouvernement à l’issue du premier conseil des ministre.
Le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, le 18 mai. | CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP
Solidarité gouvernementale exigée. Tous les membres du gouvernement d’Edouard Philippe – y compris les membres des Républicains – seront tenus de « soutenir les candidats de la majorité présidentielle » lors des élections législatives, a déclaré jeudi 18 mai le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner.
« Les ministres sont des militants de la majorité présidentielle, ils ne sont plus les militants de tel ou tel parti politique », a rappelé le secrétaire d’Etat aux relations avec le Parlement, à l’issue du premier conseil des ministres.
Interrogé le matin sur France Inter, Edouard Philippe avait souligné qu’il « participerai[t] aux élections législatives » et qu’il « essaierai[t] de donner au président de la République la majorité dont il a besoin », sans préciser s’il ferait campagne pour les candidats de La République en marche (LRM), l’étiquette du mouvement de M. Macron pour les législatives, ou pour les candidats de son propre parti, Les Républicains.
Des « règles de bon fonctionnement »
« Nous avons tous la responsabilité de favoriser, d’accompagner l’élection de femmes et d’hommes dans le renouvellement que vous connaissez », a déclaré M. Castaner, pour « faire en sorte que ces candidats donnent une majorité ».
LRM a investi 521 candidats sur les 577 circonscriptions que compte la France. Plusieurs personnalités n’auront pas de candidat de la majorité présidentielle à affronter, à gauche (Manuel Valls, Stéphane Le Foll…) et à droite (Franck Riester, Thierry Solère…).
Par ailleurs, Emmanuel Macron a rappelé lors du conseil des ministres « quelques règles de bon fonctionnement : la confidentialité, la discipline, la solidarité et la responsabilité ». Le processus décisionnaire sera comme tel : un premier ministre « qui arbitre » et un président de la République chargé du « long terme, de fixer la stratégie, de donner un cap et tenir l’équilibre des institutions ». Les « décisions au quotidien » seront prises « à Matignon ». « Il n’appartient pas aux directeurs de cabinet de se substituer aux directeurs d’administration centrale », a-t-il été rappelé, comme le rapporte Christophe Castaner.