Filmée en permanence, la tombe où repose la dépouille du général de Gaulle depuis son décès en 1970, à Colombey-les-Deux-Eglises (Haute-Marne), a été vandalisée en fin d’après-midi samedi. | FRANCOIS NASCIMBENI / AFP

Deux individus sont recherchés après la vandalisation, samedi 27 mai, de la tombe du général de Gaulle dans le cimetière de Colombey-les-Deux-Eglises (Haute-Marne), a déclaré à l’AFP Frédéric Nahon, procureur de la République de Chaumont.

« La personne a agi seule, mais elle aurait été accompagnée par un autre individu qui était resté dans la voiture », a précisé M. Nahon. L’enquête se poursuivait dimanche et aucune piste n’était privilégiée, mais l’acte politique est « peu probable étant donné qu’aucune revendication n’a été faite », avait-il souligné samedi.

La croix de la tombe brisée

Filmée en permanence, la sépulture du général de Gaulle avait été vandalisée en fin d’après-midi samedi par une personne qui était montée dessus et avait brisé la croix religieuse qui la surplombait. « Le cimetière est rouvert et la croix n’est plus sur le monument en attendant sa réparation », a expliqué M. Nahon.

La dégradation a été commise « en moins d’une minute », selon le procureur, qui avait précisé samedi soir que l’auteur des faits, âgé d’une trentaine d’années, avait également craché sur la tombe de l’ancien chef d’Etat français avant de quitter le cimetière.

Cet incident s’est produit un 27 mai, Journée nationale de la Résistance instaurée en 2014 par l’Assemblée nationale. Elle est l’occasion d’une réflexion sur les valeurs de la Résistance, dont de Gaulle a été le principal acteur et le héros, et celles portées par le programme du Conseil national de la Résistance (CNR).