Assistants parlementaires : visée par une enquête, Marielle de Sarnez dément toute irrégularité
Assistants parlementaires : visée par une enquête, Marielle de Sarnez dément toute irrégularité
Le Monde.fr avec AFP
Après une dénonciation d’une eurodéputée FN, 19 eurodéputés français sont la cible d’une enquête préliminaire pour « abus de confiance » sur des soupçons d’emplois fictifs concernant leurs assistants parlementaires.
Marielle de Sarnez, le 24 mai, à l’Elysée. | STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
Selon Le Parisien, dans son édition du mardi 30 mai, 19 eurodéputés français, dont la ministre des affaires européennes, Marielle de Sarnez, sont visés par une enquête préliminaire pour « abus de confiance » sur des soupçons d’emplois fictifs visant leurs assistants parlementaires
Les investigations ont été confiées à l’Office anticorruption de la police judiciaire, selon le quotidien. Cette enquête a démarré à la suite d’une dénonciation d’une eurodéputée Front national, Sophie Montel, demandant à la justice de se saisir du cas de ces 19 députés européens de droite, de gauche et écologistes, dont Mme de Sarnez.
« L’enquête devra déterminer le rôle exact » de l’ex-collaboratrice parlementaire de la ministre des affaires européennes, Philippine Laniesse, qui est également conseillère régionale et élue municipale du 19e à Paris, selon Le Parisien.
Enquête similaire contre le Front national
Dans un communiqué transmis à l’Agence France-Presse, lundi soir, Mme de Sarnez affirme que le contrat de travail de son assistante parlementaire a été « comme celui de tous [ses] assistants, validé et approuvé par le Parlement européen, encadré par des règles européennes bien plus strictes que les règles en vigueur en France ».
Son ancienne assistante étant par ailleurs élue locale, « sa situation a été déclarée et vérifiée par le Parlement européen », a ajouté la proche de François Bayrou, qui assure que le travail en question « a été accompagné de rapports d’activité réguliers et consultables ».
Une enquête similaire vise déjà des députés européens du Front national, dont Marine Le Pen, accusés par le Parlement européen d’avoir versé frauduleusement des salaires d’un montant de près de 5 millions d’euros à des assistants parlementaires entre 2012 et 2017.