Tombe du général de Gaulle vandalisée : deux personnes en garde à vue
Tombe du général de Gaulle vandalisée : deux personnes en garde à vue
Cinq personnes au total ont été interpellées dans le cadre de l’enquête, mardi. Cet acte de vandalisme est passible d’une peine allant jusqu’à 5 ans de prison.
L’enquête ouverte après la dégradation volontaire de la tombe du général de Gaulle samedi à Colombey-les-Deux-Eglises (Haute-Marne) avance. Deux personnes, un homme et une femme, ont été placées en garde à vue mardi 30 mai au soir.
Au total, cinq personnes ont été interpellées mardi vers 20 heures, a précisé à l’AFP le parquet de Chaumont, confirmant une information du quotidien Le Parisien.
Le procureur de la République, Frédéric Nahon, devrait s’exprimer devant la presse mercredi en fin d’après-midi, a rapporté la même source.
« Un individu dérangé »
Depuis dimanche, la section de gendarmerie de Reims, chargée de l’enquête, recherchait un homme d’une trentaine d’années qui, samedi après-midi, était monté sur la tombe du général de Gaulle, dans le cimetière de ce village de Haute-Marne, et avait brisé la croix religieuse qui y était érigée. La scène a été filmée par une caméra de surveillance destinée à protéger la sépulture du chef de la France Libre, brutalement décédé en 1970.
L’homme avait ensuite gagné la sortie du cimetière où, selon plusieurs témoins, l’attendait une femme à bord d’une voiture. « On pense qu’il s’agit avant tout d’un individu dérangé », avait déclaré dimanche à l’AFP le maire de Colombey, Pascal Babouot. Ces faits sont passibles d’une peine allant jusqu’à 5 ans de prison.