Plus 47 millions de Britanniques étaient appelés à voter, jeudi 8 juin, pour des élections législatives anticipées, décidées par Theresa May, au mois d’avril. La première ministre espérait obtenir une majorité renforcée pour négocier le Brexit avec les Vingt-Sept. Pari perdu, puisque le Parti conservateur remporte les élections mais perd sa majorité absolue.

Du côté de l’opposition, Jeremy Corbyn s’est félicité de sa campagne et du choix des électeurs. « Quel que soit le résultat final, notre campagne positive a changé la politique pour le meilleur », a-t-il tweeté, appelant ensuite à la démission de Theresa May.

A Bruxelles, c’est la surprise et l’expectative qui dominaient, vendredi 9 juin au matin, après l’annonce des résultats. Pendant la campagne, M^me May avait annoncé que les discussions sur la sortie de l’Union européenne commenceraient le 19 juin. Qu’en sera t-il désormais ? Qui sera le négociateur en chef côté britannique ? Avec quelle feuille de route viendra-t-il à Bruxelles ? Celle d’un « hard Brexit », une sortie brutale de l’Union, sans plus d’accès au marché intérieur et à l’Union douanière, telle que préconisée jusqu’ici par la première ministre ? Les questions se bousculaient.

Pour tenter d’y voir plus clair, notre journaliste Philippe Ricard répond à toutes vos questions.

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