La plate-forme Admission post-bac permet de s’inscrire en première année d’études supérieures. | Le Monde Campus / Eric Nunes

Déçus d’APB 2017 ou retardataires, « la procédure complémentaire d’Admission post-bac est ouverte à tous les candidats », insiste Dominique Pimont, conseillère du CIO Mediacom. Cette procédure s’ouvre mardi 27 juin à 14 heures et se terminera le 25 septembre à minuit. Avec une nouveauté importante cette année : les candidats qui s’inscrivent en procédure complémentaire ne perdent pas le bénéfice des vœux et propositions d’admission effectués et reçues lors de la procédure principale, qui a ouvert en janvier, et dont la deuxième phase d’admission a débuté lundi 26 juin.

Cette procédure complémentaire s’adresse :

• aux candidats qui ont déjà participé à la phase d’admission principale, mais qui n’ont pas obtenu satisfaction, soit parce qu’ils n’ont essuyé que des refus, soit parce qu’ils sont encore sur liste d’attente, soit parce qu’ils ont répondu « oui, mais » à une proposition qui leur a été faite, espérant obtenir un autre vœu ;
• aux candidats qui se sont inscrits sur APB, mais qui ont abandonné la procédure en cours de route (par exemple, ils n’ont pas confirmé leurs vœux ou oublié de répondre aux propositions qui leur ont été faites lors de la première phase d’admission, du 8 au 13 juin ;
• aux candidats qui ne se sont pas inscrits sur la plate-forme cette année. Rappelons qu’il suffit d’être titulaire ou en préparation du bac ou d’un diplôme équivalent, et âgé de moins de 26 ans pour postuler, sur APB, à une première année d’études supérieures.

Avec la nouveauté introduite pour cette session 2017, les candidats ayant déjà formulé des vœux lors de la procédure principale ne sont plus obligés de démissionner de ces vœux pour tenter d’obtenir mieux lors de la phase complémentaire. En évitant aux candidats de renoncer à leurs vœux initiaux et de « repartir de zéro », la procédure complémentaire devrait donc attirer plus de candidats déçus d’APB que par le passé. « Toutefois un candidat ne pourra pas redemander une formation dans laquelle il a été refusé, c’est la seule restriction », précise la conseillère du CIO Mediacom.

Les candidats pourront formuler sur la plate-forme jusqu’à douze vœux dans le cadre de la procédure complémentaire, sans avoir à les classer comme lors de la procédure normale. Côté stratégie, Dominique Pimont conseille de « se connecter très régulièrement », puisque le nombre de places vacantes ne sera pas fixé le 27 juin mais évoluera tout au long de l’été, « au fur et à mesure que les établissements construisent leurs classes ». Concernant les lycées et universités qui offriraient des places lors de cette phase complémentaire, « difficile de se prononcer », même s’il y a d’ores et déjà une certitude : « Il n’y aura pas de licences dites “en tension”, donc Staps, droit et médecine. » Mais il y a parfois des places disponibles « en classes prépas (CPGE) », tout particulièrement les prépas scientifiques, « dans certains BTS et DUT », ainsi qu’en licence.

Inutile cependant de foncer tête baissée, mu par la peur de n’être reçu nulle part, « il faut garder une ligne directrice dans ses choix », souligne la conseillère CIO, et « ne pas se précipiter ». Une fois une proposition d’admission reçue, le délai est de huit jours pour apporter une réponse, positive ou négative, « autant utiliser ce temps pour réfléchir calmement à son projet ». A noter : si vous décidez finalement de répondre par un « oui définitif » à une proposition reçue en procédure complémentaire, vous renoncez de fait à tous vos vœux en procédure principale.