Après l’incendie de Londres, 120 tours d’habitation jugées dangereuses en Grande-Bretagne
Après l’incendie de Londres, 120 tours d’habitation jugées dangereuses en Grande-Bretagne
Le Monde.fr avec Reuters
Des contrôles avaient été ordonnés à la suite de la catastrophe de la Grenfell Tower dans la capitale britannique, le 14 juin, qui a fait 79 morts.
D’après les enquêteurs, le feu a pris dans un réfrigérateur et s’est propagé rapidement en raison de la nature des revêtements extérieurs de l’immeuble de 24 étages. | Neil Hall / REUTERS
Cent vingt tours d’habitation en Grande-Bretagne ont été, après inspection, jugées non conformes aux normes anti-incendie, a annoncé, mercredi 28 juin, la première ministre, Theresa May. Ces contrôles ont été ordonnés à la suite de la catastrophe de la Grenfell Tower à Londres, le 14 juin, qui a fait 79 morts.
D’après les enquêteurs chargés d’établir les causes de l’incendie, le feu a pris dans un réfrigérateur et s’est propagé rapidement en raison de la nature des revêtements extérieurs de l’immeuble de 24 étages.
« C’est un problème qui existe depuis des années »
S’exprimant à la Chambre des communes, Theresa May a souligné que cette question de non-respect des normes anti-incendie s’inscrivait dans un « contexte beaucoup plus large », voulant dire par là qu’il ne s’agissait pas de blâmer un gouvernement en particulier.
« C’est un problème qui existe depuis des années, depuis des décennies. (…) Il convient de se poser les vraies questions pour savoir comment cela a pu se produire, pourquoi cela s’est produit et comment nous pouvons nous assurer que cela ne se produise plus à l’avenir », a-t-elle ajouté.
Six cents immeubles de ce type sont actuellement en cours d’inspection à travers le pays après l’incendie de la tour Grenfell dans le quartier de Kensington.
Neuf jours après l’incendie de la tour Grenfell, 800 appartements répartis dans cinq tours d’habitation du nord de Londres avaient été rapidement évacués pour permettre la réalisation de « travaux urgents » de sécurité incendie.
Le revêtement soupçonné d’avoir favorisé la propagation rapide de l’incendie de la tour Grenfell, à Londres, a été retiré de la vente pour certains immeubles, a annoncé l’entreprise Arconic, lundi 26 juin. Cette société a précisé, dans un communiqué, que le modèle incriminé, le Reynobond PE, ne serait plus vendu, dans le monde entier, « pour une utilisation sur de grands immeubles ».