Après que deux projectiles en provenance du territoire syrien se sont abattus sur le plateau du Golan occupé par l’Etat hébreu, Israël a frappé samedi 1er juillet une position de l’armée syrienne. « Les forces israéliennes ont ciblé la batterie syrienne à l’origine des tirs », a fait savoir l’armée, sans préciser si sa réplique était terrestre ou aérienne.

Un peu plus tôt dans la journée, Tsahal avait mis en garde le régime de Damas après la chute des projectiles tirés de Syrie qui avaient atterri, apparemment de manière non intentionnelle, sur la partie du plateau du Golan occupée par Israël, sans faire de dégâts ni de victimes. Ces derniers « ont été tirés lors de combats internes », avait alors expliqué l’armée.

Les répliques d’Israël

Des tirs de roquettes ou de projectiles en provenance de Syrie ont régulièrement lieu dans cette région à la suite d’affrontements entre les forces du gouvernement de Bachar Al-Assad et des groupes rebelles.

« Israël considère que le régime syrien est responsable de chaque violation de ses frontières et réagira » de manière appropriée, avait déclaré le porte-parole de l’armée, le général Ronen Manelis. L’Etat hébreu « maintient sa politique de non implication dans la guerre civile en Syrie mais nous ne tolérerons aucune violation de la souveraineté d’Israël », avait-il ajouté.

Mercredi, le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou avait déjà assuré qu’Israël n’admettrait aucun tir contre son territoire et répliquerait. « Quiconque nous attaque, nous l’attaquerons. Telle est notre politique et nous la poursuivrons », avait-il averti.

L’armée israélienne a mené plusieurs frappes aériennes en Syrie depuis 2011, date du début de la guerre, la plupart visant selon elle des convois ou entrepôts d’armes destinées au mouvement chiite libanais Hezbollah, allié du régime syrien.