Voile : l’Atlantique en moins de cinq jours, nouveau record de Thomas Coville
Voile : l’Atlantique en moins de cinq jours, nouveau record de Thomas Coville
Le Monde.fr avec AFP
Le skipper de Sodebo Ultim, déjà détenteur depuis sept mois du record du tour du monde en solitaire (49 jours), a amélioré de 15 h 45 la performance de Francis Joyon, établie il y a seulement trois jours.
Le « Sodebo Ultim » arrive à New York après la régate de The Bridge. / AFP / LOIC VENANCE | LOIC VENANCE / AFP
La saison des records est loin d’être terminée dans le monde de la course au large. A bord de son trimaran, le Français Thomas Coville est devenu samedi 15 juillet le premier marin à réaliser la traversée de l’Atlantique en solo en moins de cinq jours (4 j 11 h 10 min).
Le skipper de Sodebo Ultim, déjà détenteur depuis sept mois du record du tour du monde en solitaire (49 jours), a abaissé le record de 15 h 45 min, établi il y a seulement trois jours par son compatriote Francis Joyon (5 j 2 h 7 min) sur Idec Sport.
Vitesse moyenne de 28,35 nœuds
Thomas Coville, 49 ans, a coupé la ligne fixée au cap Lizard, dans le sud ouest de l’Angleterre, samedi à 17 h 29 GMT, après avoir quitté New York mardi à 6 h 19 GMT, a annoncé son équipe. Soit une distance d’environ 2 880 milles (5 330 kilomètres), parcourue à une moyenne de 28,35 nœuds (52,5 km/h).
« L’Atlantique Nord pour moi. C’est le premier record que j’ai tenté. C’est le temps de référence de tout le monde, c’est celui qui parle et qui est le plus tenté », a expliqué Coville lors d’une liaison avec son équipe réalisée durant sa traversée. Un record qui lui réussit, puisque le marin signe là son 17e record en solitaire – pour un total 21 records.
Celui de la traversée de l’Atlantique nord en solitaire est une affaire de duel franco-français depuis toujours. En douze ans, il est devenu celui de deux hommes : Joyon, également détenteur du record du tour du monde en équipage en 40 jours, et Coville, le natif de Rennes. Depuis 1994, ils se sont ravis à quatre reprises le record. Nul doute que ces éternels rivaux des mers n’en resteront pas là.