Le logo d’Air France KLM. | ERIC PIERMONT / AFP

Ce sera donc « Joon ». La compagnie aérienne Air France a révélé jeudi 20 juillet le nom de sa filiale à coûts réduits, dont le principe – connu jusqu’alors à travers le nom de code Boost – avait été approuvé le 17 juillet par le principal syndicat français de pilotes.

L’offre et les tarifs seront annoncés en septembre, puis des vols long-courriers seront mis en place à l’été 2018. Jean-Michel Mathieu prend la tête de Joon et entre ainsi au comité exécutif d’Air France, selon un communiqué.

« Joon est une nouvelle étape dans le déploiement du plan stratégique Trust Together. Sa création améliorera la rentabilité du groupe Air France, en lui permettant de réduire ses coûts et ainsi assurer la pérennité de son modèle économique », explique Franck Terner, directeur général d’Air France, cité dans le communiqué.

Se relancer face à la concurrence

Ce projet doit notamment permettre au groupe de se relancer face à la concurrence de plus en plus vive des low-cost et des compagnies du Golfe. Air France précise toutefois que « Joon ne sera pas une compagnie low-cost car il s’agit d’une offre décalée dont les standards de qualité restent fidèles à ceux d’Air France ».

La nouvelle compagnie vise « une clientèle de jeunes actifs, les “millennials” [les 18-35 ans], qui place le numérique au cœur de ses modes de vie ». « Dans le portefeuille de marques du groupe Air France-KLM, Joon s’impose comme la petite sœur complémentaire d’Air France, qui donnera envie à ses clients de voyager aussi avec son aînée », détaille encore le groupe aérien.