Bouches-du-Rhône : deux hommes soupçonnés d’avoir provoqué un incendie mis en examen
Bouches-du-Rhône : deux hommes soupçonnés d’avoir provoqué un incendie mis en examen
Le Monde.fr avec AFP
Deux hommes de 25 et 27 ans sont soupçonnés d’avoir incendié, en juillet, 2 000 m2 de pinède à Châteauneuf-Les-Martigues.
Deux hommes soupçonnés d’avoir provoqué un incendie qui a brûlé 2 000 m2 de pinède à Châteauneuf-Les-Martigues (Bouches-du-Rhône), en juillet, ont été mis en examen et écroués, jeudi 17 août, pour incendie volontaire, a déclaré la direction départementale de la sécurité publique (DDSP).
Il s’agit de deux hommes de 25 et 27 ans, originaires de Châteauneuf et de Marseille, a précisé la DDSP. Ils avaient été interpellés le 16 août suite à une enquête menée par la brigade de sûreté urbaine (BSU) du commissariat de Martigues, a ajouté la DDSP.
Depuis le début de l’été, la Corse et le sud-est de la France ont été victimes de nombreux incendies qui ont ravagé plus de 9 000 hectares de végétation. Des enquêtes sont en cours pour en connaître les origines.
« Dommage irréversible »
Le 11 août, un jeune homme de dix-neuf ans a été mis en examen pour avoir provoqué une dizaine de départs de feu à Istres (Bouches-du-Rhône) et dans ses environs, entre le 25 mai et le 1er août.
Le juge d’instruction d’Aix-en-Provence a retenu la qualification criminelle de « destruction par incendie de bois ou de forêt dans des conditions de nature à exposer les personnes à un dommage corporel ou à créer un dommage irréversible à l’environnement », une infraction punie de quinze ans de réclusion criminelle.
En surfaces consumées par les incendies – plus de 10 000 hectares, jeudi 27 juillet –, mais aussi en euros. La multiplication des feux, dans le sud-est de la France, fait exploser les budgets, confie le lieutenant-colonel Michaël Bernier, responsable de la communication à la Direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises (DGSCGC).
Les superficies consommées, si elles ont baissé de plus de la moitié en quarante ans, ont à nouveau tendance à augmenter depuis quatre ans, selon les données du ministère de l’intérieur auquel est rattachée la DGSCGC : 3 232 hectares en 2013, 7 440 hectares un an plus tard, 11 160 hectares en 2015 puis 16 100 en 2016.