Renault-Nissan vise 14 millions de véhicules vendus en 2022
Renault-Nissan vise 14 millions de véhicules vendus en 2022
Le Monde.fr avec AFP
Le PDG du constructeur, Carlos Ghosn, présentait vendredi le plan stratégique de l’alliance automobile à échéance 2022, qui prévoit douze modèles 100 % électriques.
Renault-Nissan espère vendre 14 millions de véhicules par an en 2022, soit une hausse de quelque 40 % en six ans, a annoncé vendredi 15 septembre son PDG, Carlos Ghosn, en présentant le plan stratégique de l’alliance automobile à cette échéance.
Récemment rejointe par Mitsubishi, l’alliance franco-japonaise souhaite également doubler ses « synergies », c’est-à-dire les économies nées du partage de fonctions communes entre les entreprises, à 10 milliards d’euros en six ans, a précisé M. Ghosn, lors d’une conférence de presse à Paris.
Les 14 millions d’unités à l’horizon 2022 devraient représenter un chiffre d’affaires combiné de 240 milliards de dollars (201 milliards d’euros environ), a exposé M. Ghosn. Renault, Nissan et Mitsubishi ont vendu près de 10 millions de véhicules en 2016, et M. Ghosn a estimé que ces ventes s’établiraient à quelque 10,5 millions d’unités cette année. Il a écarté l’idée d’une consolidation de l’alliance ou d’un renforcement des participations croisées entre ses membres, expliquant que le plan stratégique s’effectuerait en « respectant les identités des entreprises ».
Douze nouveaux modèles 100 % électriques
Côté technologies, Renault-Nissan prévoit de commercialiser douze nouveaux modèles de véhicules « 100 % électriques » d’ici à 2022, a précisé M. Ghosn, en disant vouloir « conserver le leadership » de l’alliance en la matière au moment où les annonces de la concurrence se multiplient.
Il a estimé, sans vouloir s’engager sur des objectifs fermes, que « plus de 20 % des ventes de l’alliance ser[aie]nt électrifiées » en 2022, incluant donc les électriques mais aussi les hybrides (carburant-électricité).
Dans le même temps, Renault-Nissan a l’ambition de développer quarante modèles dotés de technologies de conduite autonome et de devenir un « opérateur de services de mobilité à la demande par véhicules robotisés », a précisé l’alliance. Interrogé sur son propre rôle dans la mise en œuvre de ce plan, M. Ghosn, 63 ans, a déclaré avoir « l’intention d’exécuter le plan tant que cela aura[it] du sens », sans plus de précisions.