Le PS résiste en étant rassemblé ; la droite aussi, mais en étant divisée. Les socialistes qui avaient cinq élus en 2011 – dont deux avaient rallié La République en marche – obtiennent quatre sièges. Le PCF conserve le siège de Pierre Laurent, sénateur sortant et secrétaire national de son parti. Elue (EELV) dans le Val-de-Marne, Esther Benbassa reste sénatrice en ayant conduit sa propre liste dans la capitale. La gauche obtient un nouveau sénateur avec l’élection de Bernard Jomier, ex-EELV et adjoint d’Anne Hidalgo, qui menait sa propre liste. Adjoint aussi de la maire de Paris, l’ex-PS Julien Bargeton est élu, mais échoue à faire obtenir un second siège à sa liste LRM, contrairement à ce qu’il espérait.

A droite, le chef de file de la liste officielle Les Républicains, Pierre Charon, sauve son siège. Mais il est devancé par Philippe Dominati, à la tête d’une liste dissidente, qui garde son fauteuil et obtient l’élection de Céline Boulay-Espéronnier. LR obtient un quatrième siège avec l’élection de Catherine Dumas, tête de liste dissidente. L’UDI sortant, Yves Pozzo di Borgo, est battu.