Le patron de Facebook, Mark Zuckerberg, avait été mis en garde par Barack Obama sur l’influence russe dans l’élection présidentielle, révélait, dimanche, le « Washington Post ». / Mark Schiefelbein / AP

Les commissions du renseignement du Sénat et de la Chambre des représentants ont officiellement demandé aux géants technologiques Google, Facebook et Twitter de témoigner dans le cadre des enquêtes sur une possible influence russe dans l’élection présidentielle de 2016.

« Le Congrès et le peuple américain ont besoin d’entendre ces informations importantes directement de ces entreprises », ont affirmé Mike Conaway et Adam Schiff, membres de la commission d’enquête de la Chambre.

Des représentants des géants de l’Internet sont attendus par la commission du Sénat sur le renseignement le 1er novembre pour une audition publique, a fait savoir l’institution mercredi. Il s’agit de déterminer si ces réseaux ont pu être utilisés par la Russie pour influer sur l’élection présidentielle remportée par Donald Trump l’an dernier.

Coopération de Facebook

Facebook avait accepté la semaine dernière, sous la pression, de fournir au Congrès le contenu de messages à caractère politique, financés par des intérêts russes via des achats d’espaces publicitaires sur le réseau social.

Selon la presse américaine, ces messages cherchaient à créer des tensions politiques sur divers sujets chez les Américains, dans le but, in fine, de nuire à la candidate démocrate Hillary Clinton, alors en tête des intentions de vote. Le Kremlin nie toute implication dans l’élection.

Le patron de Facebook, Mark Zuckerberg, avait été mis en garde par Barack Obama sur l’influence russe dans l’élection présidentielle, révélait dimanche le Washington Post, faisant état d’un appel personnel de l’ex-président américain.